La fracture de la cheville

Les fractures du cou-de-pied sont relativement fréquentes. Elles résultent d’un choc direct ou d’un mouvement de torsion.

1-Parce que la fracture est “ouverte”

C’est à dire qu’il y a une effraction de la barrière cutanée. Les risques d’infection de l’articulation (arthrite) sont très importants. Il est indispensable d’effectuer une chirurgie du pied : “laver” l’articulation, refermer la barrière cutanée administrer des antibiotiques.

2-Parce que la fracture est “déplacée”

Les fragments osseux ne sont plus en regard l’un de l’autre. Ceci a pour conséquence de décentrer la cheville. Le décentrement entraîne, si la fracture n’est pas réduite, des douleurs à l’appui et de l’arthrose précoce.

Il existe plusieurs techniques qui sont choisies en fonction des caractéristiques de la fracture :

• Ce qu’il faut comprendre : il existe 3 malléoles au niveau de la cheville. La plus fréquemment fracturée est l’externe.  Plus le nombre de malléole fracturée, plus le traumatisme est sévère. Quand les 3 malléoles sont fracturées, la cheville est fréquemment luxée, c’est-à -dire que l’articulation de la cheville est déboîtée.
• Le plus classiquement, le chirurgien pose en externe une plaque et en interne des vis ou des broches et un cerclage.

• Pas d’appui pendant 6 semaines. La marche est effectuée avec des cannes-béquilles.
• Les soins de plaie sont effectués un jour sur deux (bétadine, pansement sec).
• Injection sous-cutanée de lovenox ou innohep pendant la période de non-appui dans la prévention de la thrombo-phlébite.
• Les fils sont enlevés entre la deuxième et la troisième semaine.

• Risque de thrombophlébite : 25%.
• Délai d’hospitalisation 10 jours en moyenne.
• Délai de consolidation 90 jours.

Travailleur manuel 4-5 mois, 6-7 en cas de fracture complexe.