Ce sont des fractures fréquentes de l’adulte actif dont 75% produites par des accidents de la voie publique. La violence du traumatisme multiplie le nombre de traites de fractures (on parle alors de nombre de fragments). Il existe souvent des lésions associées (on parle alors de polytraumatisé).
Chez le patient âgé, la présence de prothèses peut grandement compliquer la chirurgie et “alourdir” le geste.
1-Parce que la fracture est “déplacée”
Les fragments osseux ne sont plus en regard l’un de l’autre. Si nous n’intervenons pas, les fragments vont se souder en mauvaise position entraînant un “cal vicieux” qui va empêcher à la cheville de fonctionner correctement et entraîner des douleurs.
2-La fracture est “ouverte”
Cela veut dire que la peau qui entoure le fémur est abîmée et qu’il y a un contact entre l’os et l’air ambiant. Il faut donc intervenir en urgence pour nettoyer et fermer la plaie. Il faut ensuite fixer la fracture. Le mode de fixation dépend directement de l’importance du délabrement cutané.