Ce que vous devez savoir :
- Cela touche le sujet jeune.
- Souvent ces lésions sont associées à d’autres lésions : fracture d’une malléole, association avec des entorses notamment avec des ligaments de la cheville qui conditionnent la gravité du tableau clinique.
1-Parce que la luxation est “ouverte”
C’est à dire qu’il y a une effraction de la barrière cutanée. Les risques d’infection de l’articulation (arthrite) sont très importants. Il est indispensable de “laver” l’articulation, de refermer la barrière cutanée et d’administrer des antibiotiques.
2-Parce que le fracture associée à la luxation est “déplacée”
Les fragments osseux ne sont plus en regard l’un de l’autre. Si nous n’intervenons pas, les fragments vont se souder en mauvaise position entraînant un “cal vicieux” qui va empêcher à la cheville de fonctionner correctement et entraîner des douleurs.
3-Parce qu’il existe une luxation
C’est à dire que les deux os de l’articulation ne sont plus en regard l’un de l’autre. L’articulation ne peut plus fonctionner mais surtout l’os qui est luxé peut, par compression, entraîner une nécrose de la peau ou comprimer les artères et les nerfs : c’est une urgence chirurgicale.
4-Parce que la luxation est instable
C’est à dire que malgré la réduction de la luxation, les os ne gardent pas leur rapport et ont tendance à se-reluxer. Ce sont les ligaments qui sont déchirés et cela nécessite de fixer les fragments en position de réduction.
Tout d’abord le chirurgien va tenter de réduire la luxation et vérifier à l’aide d’une radio la bonne réduction. Si la réduction est parfaite et que le pied est stable, il peut simplement mettre un plâtre sans vous opérer. Dans le cas contraire, une chirurgie du pied sera nécessaire pour réduire et mettre des broches pour reconstituer une anatomie la plus parfaite possible.